De gauche à droite, Eric Beauducel, réalisateur, Thierry Malet musicien, Bernard Simon, producteur/réalisateur, lors de l'avant-première de "Zidou l'gouddam! Les survivants" à la Scam l'année dernière. Une photo qui est simplement l'occasion pour moi de rappeler que la conception d'un documentaire est un édifice fragile et périlleux, le fruit de toutes les passions et des bonnes volontés réunies. Le réalisateur n'est alors souvent qu'un concentrateur d'énergies et le point convergent de toute une chaîne de savoir-faire. Celui-ci en est l'exemple parfait : pas de diffuseur important au départ, l'implication financière et personnelle de toute une série de partenaires, un producteur transformé en homme à tout faire et au final une expérience humaine forte dans la logique du devoir de mémoire. Ce sourire n'est qu'un moment de joie figée à jamais et qui cache surtout un soulagement à la hauteur du projet. Ce qui vient juste après n'est souvent pas aussi joyeux...Les choses changent et le documentaire de création lutte chaque jour pour ne pas devenir transparent...
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